Résumé :
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Les personnes de grand âge qui requièrent des soins sont généralement affaiblies et fragiles. Lorsque la dépendance s'installe, il faut recourir à des tierces personnes qui, le moment venu, sont des professionnels. Sur quelles bases non pas seulement techniques, mais morales, doit-on asseoir la pratique de ces soins délivrés par des professionnels ? L'être humain comme personne est ce qui décrit le mieux tout ce qu'on attend d'un "service à la personne" : par-delà leurs connaissances techniques nécessaires, les soignants sont convoqués à saisir ce qui constitue la dignité de la personne, à travers ses forces et surtout ses faiblesses. La vieillesse, la dépendance et l'autonomie doivent être visitées de nouveau dans leurs implications éthiques en les rattachant à la vie quotidienne, tant celle des personnes âgées que celle des soignants eux-mêmes.
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