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Les chemins de la vie sont souvent faits d'accélération, de coups de frein, de virages, de demi-tours. Pour Philippe, la route a été mouvementée. Cadre urbain, puis chômeur dépressif, coiffeur dans les trains à grande vitesse et désormais bouqu[...]
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Les gens honnêtes sont ceux qui ne trichent pas avec la vie. Ainsi, désormais installé dans un village du Bordelais cerné de vignes, Philippe mène une existence paisible entre sa librairie, les parties de pêche avec les copains et sa relation am[...]
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Les gens honnêtes sont ceux qui ne trichent pas avec la vie. Philippe a perdu son emploi et son épouse. Il serait à plaindre si un formidable appétit de vivre ne l'animait ; il s'invente un métier, se nourrit d'amitié et d'amour. Au gré de ses d[...]
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Aujourd'hui, Philippe fête son anniversaire. 53 ans, déjà. Sa maison est confortable, ses enfants sont grands, sa mère est bavarde, son nouveau vélo est magnifique. Une belle tranche de vie, dans la simplicité, l'honnêteté. Mais celui qui empois[...]
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"Sois prudente !" Ces deux mots me fichent la trouille ! En grimpant l'escalier du métro, j'ai l'impression de monter à l'échafaud ! Parce que si René a raison, si Michel est le salaud qu'il soupçonne, là je cours me mettre la tête sous le billo[...]
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" Je ne sais pas combien de temps durera cette guerre, mais je sais que plus elle dure, plus elle déracine, ratiboise et mutile d'enfants et plus ce sera difficile d'en sortir. "Fin juillet 1986. Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première gran[...]
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"D'un même élan, d'une même foulée, on attaque notre premier col. C'est la montagne-frontière, le Dewana Baba, le col du vieux fou. 5 000 mètres. On m'a prévenu que ce ne serait pas une partie de plaisir. Effectivement, c'est très pénible. Toute[...]
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Une belle plante à béret rouge et socquettes blanches qui se retrouve à l'ombre des barreaux, quel dommage... Mais que voulez-vous, c'est l'Occupation. Et à cette époque-là, on ne plaisante pas trop avec les Résistants. Fussent-ils des Résistant[...]
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Mort. Tranquille. Peinard. Derrière les volets clos de son pigeonnier, Julien assiste à son propre enterrement d'un oeil goguenard. Mais que faire lorsqu'on est obligé de se cacher ? Rien d'autre qu'écouter les conversations du café des Tilleuls[...]
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Cambeyrac, 1944. La guerre. Passer pour mort aux yeux de tous offre avantages comme inconvénients. Julien Sarlat en sait quelque chose, lui qui, depuis la chambre de l'instituteur emmené par la milice, a assisté à son propre enterrement. Mort et[...]
